Aristote : aux origines de la phénoménologie

On attribue, à juste titre, l’invention de la phénoménologie au philosophe allemand Edmund Husserl. Cette discipline, qui s’est fixée comme objectif d’étudier non plus l’être en soi mais les manifestations de l’être, c’est-à-dire l’être en tant qu’apparaissant, en tant que surgissant dans le monde, opère une rupture avec la tradition métaphysique. Kant est le premier…

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De L’Existence de Dieu

Quelle question ! Peut-être la plus grande, peut-être la plus importante, peut-être la plus impossible ? Comment réussir à prouver l’existence de Dieu ? C’est non sans une certaine fébrilité que j’attaque ce billet, un peu comme un footeux attaquerait une coupe du monde sans préparation, tant cette question est la mère (ou le père)…

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Dostoïevski contre le nihilisme

Dostoïevski publie Les Démons à partir de 1871 dans le Messager russe. Cet ouvrage a pour but de dénoncer le nihilisme : Stavroguine, le personnage central de l’œuvre, symbolise une forme pure, excédentaire de cet esprit du néant. « C’est à ce moment, tandis que je buvais du thé et bavardais avec ma bande, que…

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Bernanos : ontologie de M. Ouine

M. Ouine n’existe pas. Ce n’est pas un être. Privé de positivité, il doit puiser en autrui les conditions de possibilité de son agir. M. Ouine ne se meut pas de lui-même, il n’est pas animé, au sens littéral. En lui ne réside aucun souffle, aucun principe. Par conséquent, sa vie est une illusion, un…

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Weininger : critique de Sexe et Caractère

Otto Weininger est un philosophe autrichien connu pour son ouvrage Sexe et Caractère. Sa mort prématurée à l’âge de 23 ans a définitivement consacré son œuvre. Admiré par Freud et Wittgenstein, Weininger est un penseur dense et complexe. Si les thèses qu’il soutient peuvent choquer aujourd’hui, nous préférons lui opposer des arguments philosophiques plutôt que…

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Les Déracinés de Maurice Barrès : une critique de la morale kantienne

« Il n’y a donc qu’un unique impératif catégorique, et c’est celui-ci : Agis seulement d’après la maxime grâce à laquelle tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle. » Cette loi morale, formulée par Kant dans La fondation de la métaphysique des mœurs puis dans la Critique de la raison pratique, est vigoureusement rejetée…

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