Bernanos et Drumont : une admiration ambiguë

Bernanos vouait à Édouard Drumont, son « vieux maître », une admiration passionnée qu’il ne renia jamais. Elle lui inspira son premier livre de combat, La Grande Peur des bien-pensants, œuvre inclassable, à mi-chemin de la biographie et du pamphlet, de la fresque historique et du roman. L’enthousiasme bernanosien n’est pourtant pas exempt de toute équivoque. Le…

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